
Ipas DRC
Non-profit organization
Hello Mr/Mrs/Miss! I’m Nurse Nisa.
Le développement d’une nation est inextricablement lié à son investissement dans les droits, l’éducation et la santé des jeunes filles et des femmes. Le vendredi 8 mars 2024, le monde entier a célébré la Journée internationale des droits de la femme sur le thème « Investir dans les femmes : Accélérer le progrès », exhortant toutes les nations non seulement à reconnaître ses réalisations, mais aussi à tirer la sonnette d’alarme sur les actions ciblées nécessaires pour lutter contre la violence à l’égard des femmes, la pauvreté, le manque d’accès à l’éducation, les soins de santé inadéquats et les inégalités entre les sexes qui empêchent les femmes de jouir pleinement de leurs droits et assombrissent leur avenir.
Au cours des cinq dernières années, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a pris des mesures audacieuses pour catalyser l’autonomisation socio-économique des filles et des jeunes femmes. En 2019, le gouvernement a lancé son initiative « Enseignement primaire public gratuit », montrant ainsi sa ferme volonté de faire tomber les barrières financières qui ont maintenu les jeunes filles en dehors du système scolaire, et hors de vue depuis des décennies. Bien que cette initiative ait permis d’augmenter le nombre d’inscriptions des jeunes filles à l’école primaire, un obstacle majeur persiste : comment faire en sorte que les jeunes filles restent à l’école ?
En RDC, le nombre de filles inscrites à l’école primaire est en chute libre lors du passage à l’école secondaire, par rapport aux garçons. Les facteurs qui contribuent le plus souvent à ce déclin sont, entre autres, les mariages d’enfants, les grossesses non désirées chez les adolescentes, les violences sexuelles et sexistes et l’inceste. La cause profonde de ces facteurs peut être expliquée par la persistance de normes sociales néfastes au sein des communautés, les tabous liés à la santé sexuelle et reproductive (SSR), l’augmentation de la violence à l’égard des femmes, le manque d’accès à des informations et à des services de SSR précis, et la rareté des services de santé adaptés aux besoins des jeunes. Pour renforcer l’investissement du gouvernement dans l’avenir des filles et des jeunes femmes – souvent victimes de ces facteurs – Ipas RDC apporte une contribution unique à cette cause.
Alors que nous réfléchirons aux droits des femmes tout au long du mois de mars, Ipas s’engage à investir dans la santé sexuelle et reproductive des jeunes femmes et filles congolaises afin d’accélérer les progrès en matière d’équité entre les sexes, de développement socio-économique et de santé ».