Célébration du 20e anniversaire du protocole de Maputo : Changer la trajectoire des droits de la femme en RDC
Le Protocole de Maputo est un instrument juridique novateur, élaboré, signé et adopté par les États africains pour protéger et promouvoir les droits des femmes africaines, ce qui en fait un instrument unique en son genre. 20 ans après son adoption à Maputo, au Mozambique, la domestication du Protocole de Maputo en République démocratique du Congo a été remarquable, de sa publication dans la Gazette nationale en 2018 à l’élaboration de normes et de lignes directrices complètes sur les soins en matière d’avortement, parmi beaucoup d’autres, les progrès réalisés jusqu’à présent méritent d’être célébrés et donnent de l’espoir pour l’avenir des femmes congolaises. Le 11 juillet 2023, avec l’aval du président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, le ministère du Genre a organisé une célébration historique pour le 20e anniversaire du protocole de Maputo. Cette célébration a réuni des acteurs clés tels que le ministre des droits de l’homme, le ministre de la jeunesse, des représentants du ministère de la santé, le directeur de cabinet du président, le secrétaire permanent du conseil supérieur de la magistrature, des parlementaires, l’ambassadeur du Canada et des représentants des corps diplomatiques (Suède, Norvège, Allemagne, Pays-Bas et Royaume-Uni), des corps policiers et militaires, des organisations internationales, des médias sensibles au genre, des chercheurs, des acteurs juridiques, des jeunes, des femmes, des organisations de la société civile et des chefs de communautés. L’objectif de cet événement était de célébrer et de reconnaître l’appropriation de l’instrument par les pays et les progrès réalisés au cours des 20 dernières années dans la domestication du protocole de Maputo, de mettre en lumière le travail innovant et les contributions des champions, de réfléchir à l’avenir et de dialoguer sur des solutions évolutives avec des résultats durables qui soutiennent les droits des femmes dans le pays et au-delà. « La forte mobilisation du gouvernement et de la présidence pour cette célébration est remarquable ; ces dirigeants ont codirigé des groupes de discussion et ont parlé avec audace de la responsabilité du gouvernement dans la création d’un environnement favorable aux droits des femmes, y compris le droit à l’avortement », a déclaré Gisèle Kapinga, haut-commissaire à la Commission nationale des droits de l’homme.
Les ministres, le directeur de cabinet du président, les partenaires et les donateurs. Cette célébration a été marquée par des déclarations fortes du gouvernement, des parlementaires, des leaders de la société civile et des principaux activistes des droits de la femme.